Langues et cultures de l'Antiquité
Le français que nous parlons et écrivons aujourd’hui est du latin ou du grec qui ont évolué: en découvrant ces langues, on comprend mieux la langue française, en particulier le sens de certains mots ou des « étrangetés » orthographiques. Pour prendre un exemple simple, « cheval » se dit « Hippos » en grec, et « equus » et « equi » en latin : on retrouve ces racines respectives dans les mots hippisme, hippodrome, ou équitation, équidés… A ne pas confondre avec « aequus » qui signifie « égal » et qui est présent dans équidistance, équilatéral, équateur.
En latin ou en grec, impossible de traduire ou même de comprendre une phrase sans connaître la nature et la fonction du mot. Cette habitude donne plus de facilité en grammaire en français et dans les autres langues étudiées ; par ailleurs, cette « gymnastique » habitue aux raisonnements demandés dans les matières scientifiques.
Une grande partie de la civilisation française et européenne vient des romains ou des grecs : le calendrier, le droit, les institutions politiques, l’architecture, les légendes, la littérature, les symboles…
A côté de ces acquis techniques, c’est toute une culture qu’abordent aussi les élèves, de façon plus ludique, grâce à des exposés, des documents et des tâches complexes. En effet, l’enseignement du latin aujourd’hui fait une grande place à l’étude de la culture, de la littérature et de l’histoire gréco-romaine qui sont à la base de toute notre culture européenne.
Enfin, certaines orientations professionnelles (le droit, la médecine, la botanique, et bien sûr l’archéologie et les lettres -les humanité-) se trouvent facilitées par des notions de grec et de latin. Cet enseignement repose aussi sur la curiosité et un réel désir de connaissance de la part des pratiquants, l’envie « d’en savoir un peu plus » et de tenter de comprendre davantage le monde passé mais aussi présent.